Des Ethnologues Féminines Au Pays Des Hommes Nus Chapitre 7 : Docteur Julie
Un autre médecin
Médecin-fonctionnaire abonné aux visites médicales
Peu passionnant le boulot
Jusquau jour où un patient déluré fait une proposition malhonnête
Qui pimente le quotidien
Elles décide avec sa collègue que ce sera plus souvent comme ça
Les journées succédaient aux journées. Monotones. Julie était médecin du travail et faisait les consultations pour des travailleurs généralement en bonne santé et qui se prêtaient en général dassez mauvaise grâce à ce moment dans son cabinet.
Cétait donc un jour comme un autre, sauf que cétait lanniversaire dEvelyne, la secrétaire médicale, avec qui elle sentendait bien malgré quelles partageaient ensemble linfortune de métiers peu passionnants et peu amusants. La deuxième bouteille de vin blanc avait été bien entamée quand le premier patient avait pointé le bout de son nez dans la salle dattente. Il fallait retourner au turbin
Ce nétait peut-être pas très professionnel de recevoir dans cet état, mais Julie pouvait assumer ça !
Le premier patient était désagréable, mais elle avait lhabitude, et le début divresse aidant, elle navait pas hésité à le remettre à sa place. Cest le second patient qui déclencha lhistoire qui va suivre
Il déboula en slip, introduit par Evelyne dans mon cabinet. Il avait lair assez enjoué. Je pratiquai lexamen comme à lhabitude, posant quelques bêtes questions pour occuper le temps et éviter le silence pesant. Lhomme me répondit quil était archéologue. Comme je trouvais ce métier intéressant, il mexpliqua que justement, il vivait ce moment intensément car ils avaient, la veille, découvert des objets quils désespéraient de trouver à lendroit de leurs fouilles. Cela expliquait dailleurs son état car ils avaient fêté ça ce midi et il avait sans doute un peu abusé sur le porto. Amusant ! Deux légèrement imbibés qui se rencontraient. Comme je lui avais montré de lintérêt pour son métier, il fit de même pour le mien, mais en ny mettant pas de gants
Comme je lui confirmais le peu de plaisir à exercer dans ce contexte, il menvoya :
- Oh ! Mais moi, ça mamuserait de foutre des gens à poil et de les regarder passer devant moi toute la journée !
Léger sourire.
- Mais ils ne sont pas tout nus mes patients, puis, je ne les fous pas à poil
- Oui, mais ça, cest de votre faute à vous et à votre collègue
Quand on va dans la cabine, elle nous dit de nous déshabiller et de garder notre slip
Moi, je dirais rien sur le slip !
- Et ?
- Bin, y en a qui vont se foutre à poil puisquon leur dit de se foutre à poil !
- Mais ça marchera pas votre truc
Et puis y a des gens qui vont se sentir mal à laise
- Mal à laise, mal à laise
On ne se sent pas mal à laise quand on est à poil chez un médecin ! Moi, je peux vous prouver que ça marche !
- Ah oui ? Et comment ça ?
- Je me rhabille et on recommence la visite ! »
Lueur damusement dans mes yeux.
- Vous voulez quon recommence la visite et quEvelyne vous demande de vous déshabiller sans précision sur le slip ? Ouais, mais cest truqué ! Ça pourrait marcher avec vous
- Mais quest-ce qui vous fait dire ça ? Vous me connaissez à peine
Y a rien qui peut vous permettre daffirmer ça !
- Mwais
je réfléchis
Et la lueur damusement saccentue dans mes prunelles
Bin oui, ça se sent ces choses là
- Et puis, au fond, pourquoi pas
ça va mettre une peu de piment dans note boulot chiant
Jappelle Evelyne.
Et dexpliquer à ma collègue, mi-amusée, et mi-embarrassée ce que le patient (Jonathan) proposait.
Il se rhabille donc, sors de lappartement où notre service est installé, puis rentre à nouveau et est accueilli par Evelyne sous le regard interloqué des deux patients qui attendent déjà. Surtout quil passe avant eux.
Evelyne le conduit jusquà la cabine, lui demande alors de se déshabiller, sans autre précision. Jentends la voix de Jonathan la féliciter. Puis Evelyne de rentrer dans mon cabinet et de souffler
- Je veux pas manquer ça !
Comme à lhabitude, Evelyne va chercher mon patient, qui débarque une seconde fois . Malgré que je ne sois pas vraiment surprise de le trouver nu, je ne peux retenir un petit rire
Evelyne elle, est toute rouge
Jonathan lui semble très à laise.
- Allez
vous faites comme dhabitude
Je massieds. Je reste debout ? Et vous, vous restez toujours comme ça, à regarder bêtement les patients ? On sactive là !
Je décide dagir presque comme dhabitude, me contentant parfois dun petit supplément, ou dune petite remarque pour tenter de déstabiliser lhomme. Mais sans succès ! Il reste complètement zen
Et lexamen se termine. Je prends congé. Mais lui, ne lentend pas de cette oreille.
- Voilà
vous avez vu ? Ça sest bien passé ? Cétait pas plus amusant que dhabitude ? Et moi ? Vous mavez senti mal à laise ?
Ces questions paraissaient un rien décalées mais il continuait à nous amuser. Surtout quil entendait rester tout nu.
- Voilà
Il y en a dautres dans la salle dattente. Alors vous, madame Evelyne, vous faites bien comme je vous ai dit
Vous ne parlez pas du slip ! Et puis, vous laissez venir
Et puis, jai une autre petite idée
Faites des statistiques !
- Comment ça des statistiques ?
- Et bien, vous classez les gens en fonction de leur réaction ou de leur attitude
- C'est-à-dire ?
- Cest pourtant pas chinois
Quand Madame Evelyne va les mettre dans la cabine, et quelle leur dit de se déshabiller, certains ne vont pas réagir
Dautres vont peut-être poser la question du complètement ou pas ? Quand elle ira les chercher après quils se soient déshabillés, cest peut-être à ce moment là que la question va être posée
Et puis, il y en aura qui auront voulu protéger leur pudeur, et dautres qui auront obéi aux ordres. Ceux qui se retrouvent la floche à lair dans le cabinet, comment se comportent-ils ? Les mains devant le petit oiseau ? Assis de la manière la plus pudique possible mais sans sabaisser à cacher la pièce maîtresse ? Ou alors complètement à laise voire assez exhibitionniste ? Il sera aussi intéressant de vérifier lattitude du petit oiseau lui-même
Aura-t-il une tendance à de recroqueviller ou à prendre davantage de place ? Voilà
Et vous notez ça dans votre cahier, et vous voyez les moyennes qui se dégagent
Et quand je reviens lannée prochaine, vous me donnez vos résultats
parce que ça mintéresse de savoir comment mes semblables se comportent quand on les met tout nu.
- Vous êtes un rigolo vous
Mais je ne peux pas faire ça comme médecin !
- Quest-ce que vous ne pouvez pas faire ? Vous demandez à vos patients de se déshabiller pour pratiquer un examen, quoi de plus normal. Certains se foutent à poil
Mais vous ne leur avez pas demandé ! Dailleurs, je me demande si vous ne pourriez pas le demander à ceux qui ne se sont pas mis tout nu dans la cabine
Cest pas anormal que pour certains examens les gens soient complètement à poil
Vous pouvez examiner nos roubignoles non ? Et donc vous demandez à ceux qui ont gardé le slip de le retirer avant de passer sur la table dexamen
Et sil y en a qui refuse, vous manquerez quelques petits zoziaux, mais vous pourrez lindiquer dans vos statistiques
Voilà de quoi mettre du piment dans votre travail
De manière cool, sans brusquer violemment vos patients, mais en profitant de la vie
Et puis
Croyez-moi
Avec deux jolis minois comme les vôtres, les mecs ils ne vont pas hésiter
- Bin justement
y a pas que des mecs
- Ah oui, zut
javais pas pensé
Idem pour les dames alors
y a pas de raison
et à vous détablir aussi des analyses chiffrées
ce serait intéressant de voir si face à des nanas comme vous, ce sont les hommes oui les femmes les plus pudiques
ou les plus exhibitionnistes
On peut voir ça comme on veut !
Il nous avait presque convaincu
De toute façon, il fallait le virer de notre bureau, dautres patients simpatientaient ( ! ). Et donc nous avons marqué notre intérêt pour sa proposition
et lui avons indiqué que nous allions y réfléchir. Ça a semblé le décevoir
Il espérait sans doute un peu plus denthousiasme
Et le patient suivant est rentré
en slip
et la monotonie a repris. Puis un autre, et encore un autre. Puis un tout nu ! Jai été décontenancée
Jai dû rougir assez violemment
Mais jai malgré tout pu rester digne
Et jai pratiqué lexamen
Dun gars qui ne semblait pas être dérangé de se retrouver à poil devant moi
Puis, avant de faire entrer le suivant, jai appelé Evelyne, qui est arrivée embêtée dans le bureau
Et qui ma dit quelle navait pas pu résister, quelle trouvait ça comique
Jai trouvé aussi !
Cest le lendemain, que nous avons mis en pratique de manière permanente la proposition de Jonathan.
Après un an dinvestigation et de prise de notes régulière dans notre petit cahier, nous avons analysé les résultats.
Quand Evelyne leur disaient de se déshabiller sans plus de précision, les femmes posaient généralement la question de savoir si cétait complètement. Seul un tiers des hommes osaient interroger sur le sujet. Quand ils ou elles posaient la question, Evelyne sétait enhardie à répondre « cest comme vous le sentez », laissant les gens à leurs interrogations. Cependant, parmi ceux-ci, très peu se désapaient alors.
Parmi les femmes qui ne posaient pas la question, une grande majorité gardait ses sous-vêtements. Quelques unes déboulaient nues dans le cabinet.
Chez les hommes, beaucoup plus nombreux étaient ceux qui arrivaient le sexe au vent. Certains semblaient très gênés de se retrouver tout nu face à moi. Un tiers mettaient les mains devant leur sexe, un autre tiers, sasseyait rapidement, même sans que je ne leur propose et adoptaient une position qui tendait à rendre discret leur petit oiseau, le dernier tiers assumait nettement mieux leur nudité, voire avaient une tendance à se pavaner, et même à être un tantinet provocateur.
Parmi ces hommes nus, notons également que près dun sur dix na pas pu garder son zizi au repos pendant toute la consultation
Quelques uns ont maintenu leur érection toute la séance, en étant très embêtés de la situation, dautres, peu nombreux il est vrai, semblaient la savourer dautant plus
Les femmes qui arrivaient en sous-vêtements ne posaient pas de question sur leur apparence. Les hommes qui avaient gardé le slip demandaient bien plus souvent sils avaient la tenue règlementaire
Javais donc travaillé ma réponse pour ces gaillards évitant les réponses trop catégoriques
« Oui » ou « non » ne leur permettait pas de prendre une décision
« Faites pour un mieux », « faites comme vous voulez », « soyez à laise,
», étaient des formules qui leur laissaient une certaine liberté. Par contre, « mettez-vous à laise » que javais tentée semblait les obliger à se foutre nu. Javais donc opté essentiellement pour les tournures qui leur laissaient une liberté
Et parmi ces hommes, la moitié dentre eux enlevait le peu qui leur restait sur le dos (et même un peu plus bas
) pour sexhiber dans toute leur splendeur (relative cependant la plupart du temps). Parmi ces derniers, on pouvait par ailleurs remarquer des soupçons voire des affirmations de garde à vous plus fréquents que parmi les naturistes avérés qui se présentaient doffice les fesses à lair.
Cétait la première année
Puis, il y eut une seconde année
Avec beaucoup de patients qui revenaient pour leur visite annuelle
On sétait posé la question Evelyne et moi de la continuation de lanalyse systématique dans notre petit cahier (quil avait dailleurs fallut renouveler). Comme nous avions pris lhabitude, nous avons continué. Dautant plus que finalement, ça nous amusait beaucoup
Surtout que nous faisions régulièrement nos commentaires à deux !
Evelyne qui samusait de temps en temps à faire les analyses des notes prises, sest très vite rendue compte que les messieurs qui arrivaient en slip la première année, ne sembarrassait plus de ce rempart à leur pudeur la seconde année. Que même, certains qui avaient gardé le slip durant toute la consultation la fois précédente, arrivaient la seconde fois, nus comme des vers.
Et donc, si pour les femmes, les situations navaient pas beaucoup évolué, nous avons pu constater que les hommes nus à lan 1 sont restés nus à lan 2, que les hommes qui avaient ôté leur slip dans le cabinet sont arrivés quasi tous nus la seconde année, et que la moitié des hommes qui avaient gardé le slip lan 1, arrivaient aussi nus lannée suivante. La dernière moitié avait souhaité garder sa pudeur
Que pouvions-nous conclure de toute cette analyse ? Dabord quil aurait fallut poser des questions à ces mâles pour en savoir davantage sur leurs comportements
Mais ça, nous ne lavons pas fait
Lanalyse des chiffres nous a cependant permis de tenter certaines explications. Il y a des hommes qui se mettent nus parce quil y a consultation médicale, quon leur dit quils doivent être nus, et donc quils le sont
quoi de plus normal
Il y a les hommes qui souhaitent garder leur pudeur. Certains parce quils ont lhabitude des visites médicales et quils savent que pour la plupart dentre elles, ont garde ses sous-vêtements. Dautres, parce quon ne leur ferait enlever ce qui garantit cette pudeur que sils y étaient véritablement obligés.
Et puis, il y a les autres
Puisquon leur laisse la possibilité de se foutre à poil devant des nanas, et bien, ils sexécutent avec le plus grand plaisir, plaisir qui se marque parfois très clairement. Certains sans aucune hésitation, voire avec ostentation, dautres avec un peu plus de difficultés. Mais dès quils sentent la porte ouverte, ils sy engouffrent. Et puis, il y a certainement les autres, ceux qui ne se sont pas foutu à poil la première année, ou avec difficulté
Et puis qui ont dû fantasmer toute lannée, et rêver souvent dune nouvelle occasion
Cette nouvelle occasion que nous leur proposons et sur laquelle ils sautent, trop heureux de réaliser leur désir enfoui
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